Économie de la région

Durant la campagne agricole 2017-2018 la région du Cavally avec le Guemon ont été les meilleurs producteurs de cacao et de café avec une production de 430 000 tonnes de cacao et 35 000 tonnes de café. 

Le Cavally dispose d’une végétation propice à l’agriculture comme le riz, le maïs, le manioc ainsi que les cultures de rente telles que le café et le cacao.

Les activités économiques s’étendent à l’élevage qui enregistre plus de 50 promoteurs de bovins. Les eaux des fleuves N’Zo et Cavally sont exploitées par 300 pêcheurs « bozos » maliens et une quarantaine de promoteurs ivoiriens.

La région dispose d’un riche potentiel minier avec des indices de cobalt, Nikel or et diamant. Il y’a jusqu’à ce jour trois permis de recherche d’or accordés

En outre les jeunes et les femmes de la région du Cavally exercent en majorité dans les emplois liés aux domaines suivants :

– L’agriculture de rente : Cacao, Hévéa, Café, palmier à huile et colatier ;

– L’agriculture vivrière : riz, maïs, manioc, bananes Plantin et douce, igname, taro, patate ;

– Les cultures maraichères : aubergine, piment, gombo, laitue, haricot.

– La pratique d’élevage traditionnel : bovin, ovins/caprins, porcins, aviculture.

– La pêche traditionnelle et la pisciculture.

– Les usines implantées sont celles: du bois (THANRY à GUIGLO), de la transformation du caoutchouc (Compagnie Hévéicole du Cavally (CHC) à ZAGNE).

– Sous- sol riche en minerais : or et diamant.

L’artisanat est l’un des secteurs les plus diversifiés.

Les artisans sont regroupés au sein de la section locale de la chambre des métiers. Cette chambres des métiers encadre, forme et coordonne les activités des corps de métiers suivants :

  • Soudeurs et mécaniciens
  • Charpentiers, menuisiers et tapissiers
  • Maçons et ferrailleurs
  • Sculpteurs
  • Réparateurs d’électroménagers
  • Elevage- Pêche

L’élevage est une activité très développée dans la région. Les conditions naturelles sont favorables à la pratique de certains élevages surtout les volailles, ovins, caprins et porcins. Toutefois il convient de noter que dans les départements de Bloléquin, Toulépleu et Taï, la quasi-totalité des fermes ont été pillées et/ou abandonnées durant la crise postélectorale. La pêche est une activité développée dans la région. Elle est pratiquée par les maliens (Bozos) et par quelques ivoiriens (guéré, yacouba).

La zone est propice au développement de la pisciculture.

La mise en œuvre du programme triennal du Conseil Régional permettra de combler ce déficit en élevage et en pisciculture.

Mutuelles et coopératives

De par ses différentes activités économiques basées sur l’agriculture, la Région du Cavally enregistre la naissance de plusieurs mutuelles de développement tant féminines que masculines et plusieurs coopératives qui sont en phase de remettre à jour leur agrément afin de faciliter leur prise en compte dans le cadre des projets de développement.

Le Conseil Régional du Cavally prévoit la création d’une faitière régionale pour imprimer une synergie régionale des riziculteurs, cacaoculteurs, caféculteurs, héveaculteurs, maniocculteurs, palmierculteurs, et les planteurs des autres cultures vivrières et rendre plus aisée leur prise en compte dans le cadre des projets de développement.

Au titre des faiblesses, nous pouvons identifier :

  • Le mauvais état des voies de communication pour la circulation des produits agricole, notamment l’axe Guiglo-Tai, qui à ce jour reste impraticable en saison pluvieuse ;
  • Techniques agricoles archaïques et inadaptées ;
  • Main d’œuvre agricole peu qualifiée ;
  • Pratique de pêche traditionnelle ;
  • Pas de conservation ou de transformation de la production agricole,
  • Pauvreté des paysans ;
  • – Baisse de la fertilité des sols ;
  • Pas de gestion organisée des terres (plan d’occupation des sols) ;
  • Inexistence de crédit agricole ;
  • Absence de structures de stockage des produits agricoles ;
  • Absence d’identification des terres rurales ;
  • Spéculation foncière.
  • Accès à l’eau difficile en zone rurale et urbaine ;